La voiture électrique n’est pas aussi écologique qu’on voudrait bien nous le faire croire. Les constructeurs mettent en avant ce critère dans leurs publicités. Les acheteurs pensent que c’est la solution pour rouler de manière « propre ». En effet, la voiture électrique n’émet pas de particules quand elle roule, contrairement aux voitures diesel ou essence. Mais qu’en est-il de leur production ? Quel en est l’impact sur l’environnement ?
La voiture électrique, la solution écologique ?
Zéro émission de CO2, vraiment ?
Le CO2 est le maître-étalon de l’empreinte carbone des moyens de transport. Il permet d’établir les coefficients de bonus-malus lors de l’achat d’un véhicule neuf. Cet impôt est très favorable aux voitures électriques. Effectivement, au niveau local, elles n’émettent aucun polluant. Mais ce n’est pas le cas de leur production. En cause, la batterie qui est produite en Chine et qui est très gourmande en énergie. Or, dans ce pays, l’énergie est issue de ressources fossiles. Pour que l’empreinte carbone d’une voiture électrique soit nulle, il faut qu’elle parcoure au moins 40 000 km en France, voire même 160 000 km en Allemagne qui ne possède plus de centrale nucléaire.
Et les particules fines ?
Certes, au niveau du pot d’échappement, les voitures électriques n’émettent pas de particules. Mais avec la performance des filtres des nouveaux véhicules essence ou diesel, ceux-ci émettent de moins en moins de particules polluantes. Pour l’ensemble des véhicules, le problème provient à 90 % de l’usure des plaquettes de freins. Leur abrasion, ainsi que celle des pneus, est supérieure pour les voitures électriques, car celles-ci sont beaucoup plus lourdes que les voitures à énergie fossile.
Pollution déplacée
Les voitures diesel sont décriées, car elles émettent des particules aux oxydes d’azote, très nocives pour la santé. La voiture électrique n’en émet pas… quand elle roule. Mais lors de sa charge, elle utilise de l’électricité qui, elle, est bien souvent produite à partir d’énergie fossile dans des centrales à charbon. Tant que la révolution énergétique n’aura pas eu lieu quant à
la production d’électricité, la voiture électrique sera globalement plus polluante à l’échelle de la planète.
S’affranchir du pétrole, mais pas des métaux rares
Avec la voiture électrique, on ne dépend plus des pays producteurs de pétrole. Mais les batteries sont fabriquées à partir de métaux rares, dont l’exploitation minière entraîne des catastrophes écologiques et humaines. Leur extraction pollue les cours d’eau. Les populations locales travaillent dans des conditions épouvantables et sont sous payées. Et au final, on est dépendant de ces pays.
C’est tout pour cet article, si vous souhaitez échanger avec nous sur les voitures électriques et leur impact n’hésitez pas à passer par l’espace commentaire !