Déclenché à la suite de l’annonce de diverses augmentations de taxes, le mouvement des gilets jaunes est sujet à présent à controverses. Débutant mi-novembre 2018, après des appels postés sur les réseaux sociaux, des milliers de Français avaient décidé de manifester leur mécontentement sur la voie publique dans tout le pays.
UN RAS LE BOL GENERAL
Sans leader déclaré, chaque manifestant exposait ses griefs. C’était presque autant de plaintes que de mécontents. Au fil des semaines, des idées communes ont émergé (référendum, augmentation du SMIC, retour de l’ISF). Au cours de la première quinzaine de décembre, d’autres contestations s’étaient ajoutées au mouvement.
DES LYCEENS À LA POLICE
– Les lycéens avaient manifesté contre la réforme du baccalauréat, et ParcourSup notamment, rejoignant les gilets jaunes, pour une plus grande persuasion.
– Les routiers avaient menacé d’un blocage. Annulé après l’engagement du patronat et du gouvernement pour le paiement des heures supplémentaires, la menace reste suspendue dans l’attente d’une concrétisation satisfaisante avant l’été 2019.
– Les policiers avaient déposé un préavis pour une grève illimitée. Mobilisés depuis le début des attentats, à chaque manifestation, assurant la sécurité journalièrement, les heures supplémentaires se sont accumulées sans être payées. Le versement d’une prime à certains agents n’a pas apporté la réponse attendue.
Les gilets jaunes, eux, restent insatisfaits des réponses du gouvernement à leurs plaintes et campent sur leurs positions.
UN MOUVEMENT TOUJOURS POPULAIRE ?
LES FRANÇAIS MOINS FAVORABLES
Début décembre, les sondages faisaient ressortir une popularité des gilets jaunes avec 77 % de Français en leur faveur.
Mais en ce début d’année 2019, 55 % de personnes resteraient favorables à la poursuite du mouvement, et 45 % souhaiteraient l’arrêt des manifestations.
L’explication de cette baisse résiderait dans plusieurs motifs :
- la lassitude ;
- le sentiment de certains Français d’être pris en otage par les gilets jaunes ;
- les dégradations des biens publics et privés ;
- les pillages et la violence observés pendant les manifestations ;
- le contre-coup économique.
Si les Français trouvent légitime de manifester son mécontentement, ils rejettent la violence et ne se reconnaissent pas dans les actes perpétrés lors des manifestations.
Des producteurs aux consommateurs, en passant par l’ensemble de la chaîne, l’impact économique serait catastrophique. Le mouvement des gilets jaunes pourrait aujourd’hui, avoir coûté 13 milliards d’euros au secteur de l’agroalimentaire. Il ne serait pas le seul à en avoir pâti.
Article rédigé par MPierre Ch.
Le soutient des français est de 84% et non 55% comme ils veulent nous faire croire donc oui notre mouvement est très soutenu et le sera de plus en plus
Oui je soutiens toujours les Gilets Jaunes. Les réformettes qui ont été faites par le Gouvernement ne sont pas satisfaisantes et nous sommes loin du compte.