Représentante de la France au concours de l’Eurovision 2017, Alma troque les mots doux de son beau « Requiem » contre un style plus cash avec son nouveau single «T’es pas un homme ». Auteure-compositrice et interprète trentenaire, Alma revient en force avec un nouveau single intitulé « T’es pas un homme », sorti le 30 novembre dernier. Paroles fortes et mots parfois durs donnent un ton criant de vérité et de force à cette chanson qui s’adresse au « frotteur du métro ». Alma ose dire dans cette chanson ce qu’elle a vécu un jour dans le métro, ces gestes que tant de femmes subissent et qui semblent devenus si banals. Cette chanson est sa façon d’exprimer toute la colère et la stupéfaction qu’elle a pu ressentir sur le moment, avec des mots forts, très cash, qui font un peu l’effet d’un boomerang à l’attitude de l’homme en question. Il croit qu’il peut se permettre ces gestes déplacés, mais il reçoit en retour la pire des insultes qu’on puisse faire à un homme en lui disant « t’es pas un homme ».
« T’es pas un homme non, t’es pas un homme. Y’a des limites à pas franchir, mais t’as déjà tout dépassé. C’est triste de devoir l’écrire, mais je pouvais pas t’effacer, toi l’enfoiré, le salaud, toi le frotteur du métro ».
Travaillant désormais en toute indépendance, Alma est libérée des éventuelles contraintes commerciales et marketing des maisons de disques, et ose un style percutant. Son clip reprend le message fort de la chanson mais avec subtilité. On retrouve Alma très apprêtée, et portant une jupe, pour montrer que la femme n’a pas à se sentir fautive d’être féminine.
Ce nouveau titre est très loin de l’univers de son single « Requiem » avec lequel elle avait représenté la France au concours de l’Eurovision en 2017. Issu de son album « Ma peau aime » sorti en 2017, ce titre entraînant était à l’image du reste de l’album, plutôt empreint de douceur. C’est une nouvelle Alma qui se présente à nous, plus libre et forte que jamais, avec ce single «T’es pas un homme » qui ne laissera personne indifférent.
Découvre le clip :
Un article de Natacha Gaydon